Ceci est la coupe de mon sang
Résumé :
Le deuxième millénaire a vu disparaître dans l’Église latine, la communion sous les deux espèces, sans que, contrairement à la Réforme, cela ne soulève de difficulté. Le fidèle sait en effet que recevant le corps du Christ il reçoit le Christ tout entier, donc son corps, son sang, son âme et sa divinité. Mais pourquoi alors le Concile Vatican II atil remis la communion au sang du Christ au goût du jour ? Pourquoi l’atil de nouveau autorisée ? Plus fondamentalement quel en est le sens ? Quel en sont les fruits attendus ? C’est ce que l'auteur a voulu savoir en interrogeant tant les Écritures, où le sang, symbole de vie, est sans cesse mentionné de la Genèse à l’Apocalypse, que la théologie sacramentaire dans ce qu’elle donne à saisir du sacrifice eucharistique, que la riche tradition spirituelle des Pères et des Docteurs de l’Église. Un constat s’impose : il est temps pour tous et chacun de ressaisir ce trésor et d’en vivre.